Biographie
Contenu de la biographie
Marie-France Hirigoyen a fait ses études de médecine à Bordeaux où elle a passé également un certificat de 2eme cycle d’ethnologie, option ethnopsychiatrie, en 1974.
Elle a soutenu sa thèse pour être docteur en médecine en 1978, puis elle s’est spécialisée en psychiatrie.
Actuellement elle exerce en libéral en tant que psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial systémique.
Elle est également victimologue, diplômée en 1994 de The American University, Washington D.C. et diplômée en 1995 de l’Université René Descartes, Paris V. Son mémoire qui traitait déja de la violence psychologique était intitulé La destruction morale, les victimes des pervers narcissique..
Chargée de cours de victimologie à l’université Paris Descartes, elle y est également chercheur associée.
En 1998 elle publie un essai Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, qui s’est vendu à 450 000 exemplaires et qui a été traduit en 24 langues.
Ce livre décrivait pour la première fois en France les violences insidieuses exercées par une ou plusieurs personnes à l’encontre d’une autre personne sans que celle-ci puisse se défendre. Ces agissements pris séparément pouvaient paraître anodins mais Marie-France Hirigoyen montrait que leur répétition au quotidien affectait gravement la santé physique ou psychologique des personnes ciblées.
Marie-France Hirigoyen a nommé ces procédés harcèlement moral, terme qui a été retenu par les législateurs français et belge, et qui a été accepté en terminologie courante en Espagne et au Japon.
En 1999 elle a participé au groupe de réflexion sur la proposition de loi déposée le 14 décembre 1999 par le groupe communiste à l’Assemblée Nationale, qui a abouti à faire voter le 11 janvier 2001 un amendement qui introduisait la notion de harcèlement moral dans le code du travail et dans le code pénal. Par la suite elle a été consultée pour l’élaboration de la loi Belge et la loi Québécoise.
Dans son second livre Malaise dans le Travail. Harcèlement moral : démêler le vrai du faux, qui est paru en mars 2001, elle a affiné son analyse et précisé la notion afin d’éviter que le terme soit utilisé abusivement et à contresens.
Depuis elle a publié de nombreux articles pour des revues scientifiques. Elle est membre de L’International association on workplace bullying and harassment, association mondiale de recherche sur le harcèlement moral.
Depuis longtemps elle intervient dans les entreprises pour des séminaires de gestion du stress, de repérage de la violence et du harcèlement moral, aussi en 2000 et 2001 elle a voulu affiner ses connaissance de l’entreprise par une formation à l’ESCP, (Stage Diriger-Motiver ESCP-EAP avec Nicole Aubert en 2000-2001)
Elle intervient régulièrement auprès des administrations européennes (Parlement Européen, Conseil de l’Europe, Commission Européenne) sur le sujet du harcèlement moral et sexuel.
Autres fonctions
Membre depuis sa fondation du Conseil scientifique de La Poste.
Membre du Conseil scientifique de l’IAPR/VTE qui rassemble l’Institut d’accompagnement post-traumatique et de ressources, association constituée par la RATP et la GMF afin de faire du soutien psychologique en entreprise, et VTE (violence, travail, environnement), association créée par Michel Debout et positionnée sur la prévention des risques psychosociaux.
Membre du Conseil de perfectionnement du Master Ethique de l’entreprise qui vient de se créer à l’Université Paris-Descartes.
Membre de I’IABH, international association on bullying and harassment in the workplace, qui regroupe tous les chercheurs sur le sujet du harcèlement moral et qui organise un congrès tous les deux ans (Dublin, Bergen, Montréal, le prochain sera au Pays de Galles).